Montréal, le 14 juin 2016 – Alors qu’en commission parlementaire, le 24 mai 2016, Jean-Nicolas Guillemette affirmait qu’il « reconnaît [le] jugement » du juge Cournoyer, que c’est « un jugement qui est clair au niveau du fait que Revenu Québec avait la capacité de venir saisir les documents dans nos bureaux », Uber Québec vient pourtant de déposer une demande d’appel face à cette décision de la Cour supérieure du Québec, signe clair que la multinationale n’a aucune intention de payer son dû au peuple québécois.
« C’est totalement inacceptable. Uber Québec avait promis de cesser ses opérations si le gouvernement négociait un projet-pilote, pourtant les illégaux travaillent toujours. Guillemette avait promis de collaborer avec les autorités et Revenu Québec pour les taxes et impôts impayés, pourtant il en appelle de la décision de la Cour. Avons-nous besoin de preuves supplémentaires ? Uber fait de belles promesses uniquement pour gagner du temps et engranger les profits illégaux. Le gouvernement du Québec doit cesser toute négociation avec Uber, tant que les sommes impayées ne sont pas rembourséees. Entre temps, Uber Québec devrait respecter sa parole et cesser ses opérations plutôt que de continuer à perturber la paix sociale, affirme monsieur Georges Tannous, président du CPCDIT. »
Le ministre des Transports a promis qu’Uber devrait rembourser ses taxes
En commission parlementaire, il y a à peine quelques jours, le ministre des Transports, Jacques Daoust, a pris l’engagement qu’aucun projet-pilote n’aurait lieu avec Uber tant que l’entreprise n’aurait pas remboursé Revenu Québec.
« Il n’est pas question qu’il y ait un projet-pilote sans qu’on ait régularisé la situation avec Revenu Québec, » a affirmé monsieur Daoust le 9 juin dernier. Voir : http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/commissions/cte-41-1/journal-debats/CTE-160609.html
« Nous nous attendons donc à ce que le cabinet du ministre mette un terme à toute négociation qui aurait pu être entamée, conformément à l’engament du ministre, conclut monsieur Tannous. D’autant plus que le gouvernement prend de gros risques à négocier pendant que les juges écoutent et délibèrent. Par respect pour le système judiciaire, il ne faut pas parlementer avec Uber. »
À propos du CPCDIT
Des 8 200 détenteurs de permis de taxi au Québec, le CPCDIT en représente près de 6 000. Nous sommes donc l’interlocuteur principal de l’industrie du taxi. Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l’industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales.
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Source : CPCDIT
Contact :
Félix Tremblay
Pragmatique Communication
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