Québec, le 16 mai 2016 — Acculée au pied du mur, alors que le projet de loi 100 annonce des sanctions sévères contre ses chauffeurs-complices, la multinationale Uber reconnaît enfin du bout des lèvres qu’elle a volontairement semé la pagaille au Québec plutôt que de travailler avec les autorités et l’industrie du transport de personnes.
« L’image qui me vient en tête spontanément est celle du criminel endurci devant le juge, raconte monsieur Georges Tannous, président du Comité provincial du taxi. Ce criminel se découvre évidemment des remords au moment de recevoir sa sentence, dans l’espoir d’amoindrir la sanction. Devant le juge, même le pire criminel versera une petite larme, pas parce qu’il regrette ses gestes, mais parce qu’il regrette de s’être fait prendre. Aujourd’hui, Uber verse des larmes de crocodile pour tenter d’attendrir messieurs Daoust et Couillard. Nous leur disons : ne tombez pas dans ce piège. La mauvaise foi d’Uber est toujours aussi grande qu’avant. »
Signe de sa mauvaise volonté crasse, les propos les plus récents d’Uber parlent encore de « covoiturage urbain » et « d’économie du partage », alors qu’un jugement de la Cour supérieure du Québec a démontré qu’UberX n’est rien d’autre que du transport rémunéré, par conséquent, ce n’est pas de l’économie du partage. Encore une fois, au moment où l’entreprise prétend être repentante, elle poursuit dans la veine de ses mensonges. À tous les journalistes concernés, nous vous invitons à vous renseigner sur le sharewashing, dont Uber est la figure de proue.
Le Comité provincial du taxi entend demeurer extrêmement vigilant au cours des prochaines semaines afin de s’assurer que la multinationale sans foi ni loi n’obtient pas par des voies détournées ce qu’elle a été incapable d’obtenir du ministre des Transports.
« Les règlements qui sous-tendent une loi sont absolument fondamentaux, ajoute monsieur Tannous. Je soupçonne Uber de vouloir travailler fortement en coulisses pour corrompre l’esprit de la loi. 22 000 familles suivront le processus de près et elles demeurent prêtes à se mobiliser. »
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Source :
CPCDIT
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