Québec, le 10 juin 2016 — Maintenant que le processus parlementaire d’exception est enclenché, il est certain que le projet de loi 100 sera adoptée. Il a été difficile pour le Comité provincial du taxi d’en venir à une conclusion sur le projet de loi 100. Le ministre des Transports a pris plusieurs engagements verbaux lors de la commission parlementaire hier.
– Ne pénaliser l’industrie du taxi en aucune façon par la création d’un projet-pilote ;
– Exiger qu’Uber conclue une entente avec Revenu Québec avant d’obtenir un éventuel projet-pilote ;
– Ne pas laisser tomber les 22 000 travailleurs du taxi ;
– Ne pas créer indirectement de régime particulier pour les transporteurs de personnes par voie de projet-pilote.
Toutefois, ces points, le ministre a refusé de les mettre par écrit dans la loi. Ce qu’il a mis par écrit, par contre, à la demande du CPCDIT, est que tout projet-pilote éventuel doit être équitable envers les détenteurs de tout permis relatif au transport de personnes.
« Nous avons décidé d’appuyer le projet de loi parce que nous avons besoin d’une loi pour mettre un terme aux bouleversements sur le terrain, explique monsieur Georges Tannous, président du CPCDIT. C’est loin d’être une solution parfaite, mais nous ne vivons pas dans un monde parfait. Refuser cette loi, c’est maintenir la situation actuelle qui est inacceptable et risquer de perturber la paix sociale. Reporter la bataille à l’automne, c’est courir le risque de recommencer les débats législatifs à zéro. Pour nous, le projet de loi 100 est le moindre de deux maux. La décision responsable envers nos 22 000 familles, c’est de dire oui à ce projet de loi. »
Le Comité provincial est bien conscient que l’amendement demandé à la dernière minute par le ministre des Transports inquiète plusieurs membres de l’industrie du taxi. C’est pourquoi le Comité a demandé qu’on ajoute des précisions.
« Au sujet des projets-pilotes, nous serons extrêmement vigilants, ajoute monsieur Tannous. Nous comprenons bien que s’il y a une petite brèche, elle est là. Mais aujourd’hui, nous donnons notre appui au projet de loi et nous disons au ministre que si un projet-pilote sort du cadre convenu avec lui, il trouvera l’industrie du taxi sur son chemin. Entre temps, nous serons bons joueurs, mais aux aguets. »
Au sujet de monsieur Chevrette
Monsieur Chevrette, au cours des derniers jours, a exprimé son désir clair de prendre congé rapidement pour prendre soin de sa santé. Compte tenu de tout le respect et la gratitude que nous avons envers lui, nous lui avons bien sûr accordé. Il prend actuellement un repos bien mérité. Nous l’accueillerons avec plaisir à son retour.
« Monsieur Chevrette a été un véritable capitaine dans la tempête au cours de la dernière année, conclut monsieur Tannous. Nous lui devons beaucoup. Ses conseils et son expérience nous ont été inestimables. Monsieur Chevrette a mérité le repos du guerrier. »
À propos du CPCDIT
Des 8 200 détenteurs de permis de taxi au Québec, le CPCDIT en représente près de 6 000. Nous sommes donc l’interlocuteur principal de l’industrie du taxi. Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l’industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales.
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CPCDIT | Contact : | Félix Tremblay
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