La concurrence entre applications de covoiturage va en s’accentuant à Montréal. De nouveaux projets sont attendus pour l’automne et les taxis ne sont pas au bout de leur peine dans leur lutte contre la compétition.
Dans la foulée de NetLift et du site Covoiturage.ca, l’application SeatsPlanet, qui doit être lancée en septembre, permettra aux montréalais d’enregistrer un trajet et de mettre un nombre de sièges disponibles, qui peuvent ensuite être réservés.
Les transactions se font par carte de crédit, directement via l’application.
Naïma Levert, qui a financé cette nouvelle application, estime qu’il faudra 50 000 utilisateurs la première année pour que son système fonctionne. Elle vise à réduire le nombre de voitures qui se rendent dans le centre-ville de Montréal.
Taxis en automne
L’entrepreneure doit toutefois s’attendre à faire face à une compétition grandissante.
Si Taxi Diamond ne se sent pas en concurrence avec l’industrie du covoiturage, la compagnie va néanmoins offrir cet automne une option de covoiturage par taxi sur son application. Les gens pourront ainsi trouver quelqu’un avec qui partager leur course et réduire les coûts de celle-ci.
«Nous sentons qu’il y a un besoin et il y a un souci écologique derrière», précise Dominique Roy, président-directeur général de Taxi Diamond. La compagnie avait fait un essai il y a deux ans, mais celui-ci avait été peu concluant. Elle espère que cette fois-ci sera la bonne.
Uber aussi
De son côté, Uber prévoit éventuellement implanter UberPool à Montréal.
S’inspirant de UberX, le système crée des matchs et permet à un particulier de ramasser plusieurs clients sur la route pour ensuite les amener à différentes destinations. UberPool a été implantée temporairement à Toronto pour les jeux panaméricains, et est déjà fonctionnel dans quelques grandes villes américaines et à Paris. «C’est vraiment une bonne façon de réduire le nombre d’automobile sur les routes», affirme Jean-Nicolas Guillemette
Plus local
Sébastien Provencher, entrepreneur web, souligne que les connexions pour le transport sont maintenant beaucoup plus locales qu’auparavant, et que cela va en s’accentuant. «Avec les téléphones intelligents, le réseau de connectivité est maintenant disponible dans notre poche», souligne-t-il.
Source : Journal de Montréal
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