Montréal, le 6 septembre 2016 – Le Comité provincial de concertation et de développement du taxi (CPCDIT) ne tombera pas dans le piège d’Uber, qui tente d’adoucir son image et de mettre de la pression sur le gouvernement en présentant une soi-disant image de bon citoyen corporatif.
« Encore une fois, Uber rit du Québec, affirme Guy Chevrette, porte-parole du CPCDIT. Tous les Québécois sans exception paient la TPS et la TVQ sur chaque transaction. Qu’on fasse un article pour dire qu’Uber accepte de payer ces taxes démontre bien qu’Uber était dans l’illégalité la plus complète, pendant qu’ils continuent leur obstruction en cour. »
Les véritables enjeux selon l’industrie du taxi sont les suivants :
– Le maintien du contingentement dans l’offre de services ;
– Le paiement des arrérages des taxes et impôts impayés depuis deux ans ;
– L’exigence d’un permis de conduire de classe 4C ;
– L’exigence d’un permis de taxi ;
– L’équité envers les détenteurs de permis actuels ;
– Le maintien de la valeur des permis de taxi.
« Aujourd’hui, on essaie de nous faire lâcher la proie pour son ombre, ajoute monsieur Chevrette. Uber tente de nous faire croire qu’il y a une entente avec le gouvernement, alors que tous les points majeurs restent encore à être réglés. On les croira qu’ils vont payer tous les dûs quand on aura une preuve gouvernementale. »
L’industrie du taxi s’attend à ce que les nouvelles sanctions sévères, telles que la suspension du permis de conduire et les amendes pouvant atteindre 100 000 $, s’appliquent dès jeudi et qu’on ne laissera plus Uber agir illégalement.
« Alors que le Québec manque d’argent pour soigner les personnes âgées et les malades, on laisse une multinationale prélever des revenus et les envoyer dans les paradis fiscaux, conclut monsieur Chevrette. Ça n’a aucun sens. »
En terminant, le CPCDIT tient à rappeler au public et au gouvernement qu’Uber a l’habitude de prendre des ententes uniquement pour se donner bonne presse, sans les respecter par la suite, en faisant trainer les procédures en longueur devant les tribunaux. L’industrie du taxi ne tolèrera plus de délai.
Modernisation
La modernisation est déjà bel et bien en marche dans l’industrie du taxi. Au cours des derniers mois, le CPCDIT a déposé plusieurs propositions de projets pilotes : location d’un permis par blocs d’heures, création d’une application mobile provinciale, mise en place d’un code d’éthique uniforme partout au Québec… Il n’est donc pas nécessaire d’avoir recours à l’illégalité pour que l’industrie se modernise.
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Source : CPCDIT
Contact : Félix Tremblay
Pragmatique Communication
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