Montréal, le 20 janvier 2017 – Selon les données du Bureau de taxi de Montréal (BTM), publiées par Radio-Canada, plus de la moitié des chauffeurs inspectés d’Uber enfreignent les règles du projet pilote.
« C’est totalement inacceptable, » explique Georges Tannous, président du Comité provincial de concertation et de développement de l’industrie du taxi (CPCDIT). « Quand est-ce que le ministre Lessard va se faire respecter ? Quand va-t-il mettre ses culottes et déchirer l’entente avec Uber ? »
Dans les jours qui ont suivi la conclusion d’une entente avec Uber, le ministre des Transports, Laurent Lessard, a déclaré sur toutes les tribunes que si la multinationale ne respectait pas les conditions, il pouvait et allait mettre un terme au projet pilote unilatéralement et sans autre préavis.
Voici un résumé des infractions d’Uber aux conditions du projet pilote à ce jour :
- La moitié de ses chauffeurs inspectés par le BTM sont non-conformes aux règles ;
- Uber n’a pas le droit de concurrencer les marchés exclusifs aux taxis, pourtant la multinationale s’est dépêchée d’aller marauder aux aéroports de Montréal et Québec ;
- Les tarifs d’Uber ne sont jamais censés dépasser 1,5 fois le tarif de base. Pourtant, la multinationale ne se gêne pas pour multiplier ses tarifs par 3 ou 4 en période de pointe ;
- Uber ne doit avoir jamais fait de fraude fiscale au Québec, pourtant il est pratiquement certain que la multinationale a détourné 20 M$ dus à l’État. D’ailleurs, Uber continue toutes les contestations juridiques possibles et imaginables sur ce point.
« Pendant qu’on impose des caméras, des permis et un code vestimentaire aux taxis, on donne des conditions complaisantes à Uber, et l’entreprise ne les respecte même pas. La farce a assez duré. On en vient à se demander si le ministre Lessard est capable de se faire respecter d’Uber, » conclut monsieur Tannous.
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Source : CPCDIT
Contact : Félix Tremblay
Pragmatique Communication
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