Montréal, le 8 février 2016 – Lors de leur rencontre ce matin avec le ministre des Transports, le président du CPCDIT, monsieur Georges Tannous, et le porte-parole de l’industrie du taxi, monsieur Guy Chevrette, ont demandé que les autorités fassent cesser les activités d’Uber au moins en attendant la fin de la commission parlementaire, dans quelques semaines.
« Les lois du Québec doivent être respectées, affirme monsieur Chevrette. Nous demandons au ministre de les faire appliquer pleinement, qu’on cesse carrément les activités d’Uber, le temps des consultations. Ça démontrerait de la considération pour les 22 000 travailleurs qui ont investi plus de 1,4 B $ dans le système de permis actuel et ça calmerait les esprits. »
Pendant la rencontre, monsieur Tannous, le président du CPCDIT a discuté de modernisation du taxi avec le ministre, notamment de la création d’une application unique pour les taxis du Québec et de l’électrification des transports dans les grands centres.
Par ailleurs, le CPCDIT tient à répondre aux affirmations de l’Institut économique de Montréal (IEDM). Le système actuel de gestion du taxi fonctionne. Si Uber voulait se conformer aux règles, il n’aurait qu’à prendre un permis d’intermédiaire (à 500 $) et distribuer les appels à des détenteurs de permis de taxi. Si la multinationale ne le fait pas, ça ne signifie pas que le système est brisé. Il existe aussi des permis restreints, destinés exclusivement au transport adapté, et des permis d’événements, pour permettre de répondre à la surabondance, certains jours de l’année. Bref, le système de taxi est flexible et malléable, selon les besoins.
De plus, l’IEDM cite le cas de New South Wales, en Australie et d’Edmonton pour tenter d’étayer sa thèse. Nous l’invitons à fouiller les juridictions suivantes, pour avoir une étude moins partisane : Queensland en Australie (UberX est interdit), Pays-Bas (interdit), Espagne (opérations suspendues), Allemagne (opérations suspendues), Afrique du Sud (interdit)… Selon nous, un échantillon mieux balancé aurait donné un résultat plus crédible. D’ailleurs, l’expression « covoiturage commercial », utilisée dans l’étude, est une contradiction dans les termes. Ce que font les taxis et UberX s’appelle du transport rémunéré de personnes.
Enfin, la CPCDIT souhaite que la commission parlementaire qui débutera prochainement sur le sujet soit la plus large et la plus englobante possible. Les enjeux qui seront débattus sont majeurs et il est primordial que tous les partis intéressés puissent s’exprimer.
À propos du CPCDIT
Créé en 1995, à la demande des compagnies et des coopératives de taxi, le CPCDIT est un acteur de premier plan de l’industrie du taxi qui est consulté par les autorités gouvernementales. Des 8 200 voitures de taxi au Québec, le CPCDIT en représente plus de 5 200. Nous sommes donc l’interlocuteur principal de l’industrie du taxi.
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Source :
CPCDIT
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