Les gestes des chauffeurs de taxi traditionnel sont dénoncés par l’entreprise et le ministre des Transports.
Uber Québec payera pour le nettoyage des véhicules de ses membres vandalisés par les chauffeurs de taxi traditionnel, et promet de les aider s’ils décident de porter plainte à la police.
«C’est aberrant ce qu’ils ont fait. On sait que la violence ne résout rien, alors la façon que les chauffeurs ont agi est insensée», s’insurge Jean-Nicolas Guillemette.
Celui-ci réagissait à la vidéo du Journal dans lequel on voit un groupe de six chauffeurs de taxi lancer une demi-douzaine d’œufs sur une voiture associée à UberX lundi. Une deuxième voiture avait aussi été vandalisée de la sorte le même jour.
M. Guillemette dit avoir contacté les deux chauffeurs après l’incident et assure qu’Uber payera les frais de nettoyage des véhicules.
«Les deux chauffeurs connaissent la game avec les taxis et sont déjà revenus en ligne pour continuer à travailler», résume le DG. Celui-ci a ajouté que l’entreprise américaine appuiera les chauffeurs s’ils décident de porter plainte à la police.
Le ministre réagit
Même son de cloche chez le ministre des Transports, Robert Poëti, qui dénonce vivement les agissements de vandales.
«Je pense que ce genre de geste est disgracieux. Je comprends très bien l’ensemble des chauffeurs de taxi du Québec qui vivent avec une problématique internationale actuellement», a déclaré le ministre sur les ondes de TVA Nouvelles.
Du même coup, le ministre s’est défendu hier de ne rien faire face à l’arrivée d’Uber au Québec, comme l’accusaient les vandales.
«Le gouvernement est déjà en place, on prend des actions et je ne crois pas que la violence ou ce type d’action n’aide le dossier d’aucune façon», a continué M. Poëti.
Rappelons que le ministre des Transports ainsi que le maire de Montréal, Denis Coderre, ont accusé Uber de faire du transport «illégal» à maintes reprises étant donné que l’entreprise refuse de se conformer à la réglementation provinciale pour les taxis.
Toutefois, lors d’un sommet réunissant les principaux acteurs de l’industrie du taxi le mois dernier, le ministre avait indiqué que ceux-ci devaient se moderniser s’ils voulaient faire face à la nouvelle compétition.
À ce jour, le Bureau du taxi de Montréal a saisi plus de 200 véhicules liés à UberX.
Dans chaque cas, l’entreprise rembourse tous les frais à ses chauffeurs et leur loue un véhicule jusqu’au moment où ils retrouvent leur voiture.
Source : http://www.journaldemontreal.com/2015/08/04/uber-payera-le-nettoyage-du-vandalisme
Aucun commentaire